Les bâtiments existants du collège Paul Fort, au vocabulaire architectural systématique et pauvre, sont aujourd’hui confrontés à deux problématiques techniques différentes. D’une part la question de l’efficience énergétique de l’existant et d’autre part un besoin d’agrandissement des locaux. Une approche globale en analysant les désagréments d’ordre spatiaux, esthétiques et techniques
qui contraignent aujourd’hui la vie scolaire de l’établissement nous a permis d’apporter à une
réponse qualitative à ces deux questions. La première extension permet de faire le lien
entre l’administration et l’externat. La seconde extension, qui concerne l’externat et plus
particulièrement le pôle science, épouse l’angle nord du collège en reprenant les proportions de l’emprise au sol du bâtiment qui lui fait face. L’angle Est, au contraire est libéré et magnifié
par le volume du CDI en surplomb. Son écriture architecturale est volontairement différente dans ses proportions mais reste en cohérence avec l’ensemble bâti du collège.
Les constructions neuves allient les matériaux béton et métal dans de nouvelles dispositions
pour s’accorder au collège «ré-habillé» sans le mimer.La restructuration permet de relier visuellement les espaces extérieurs et intérieurs par des transparences. Des perspectives ont été
offertes aux anciennes circulations, la création d’une transparence dans le hall permet de le relier à la vie extérieure et les extensions s’articulent autour des espaces extérieurs.
Outre le fait de donner de la clarté aux espaces communs, qui sont à l’heure actuelle très sombres, les dispositifs spatiaux que nous mettons en œuvre ont pour but de faciliter la gestion des flux et la surveillance des élèves. Enfin la réorganisation globale de l’établissement en différents pôles d’activités identifiables permet une meilleure lisibilité et une répartition plus fonctionnelle des classes.